Lyme Santé Vérité

Site d'information sur la maladie de Lyme dans sa forme chronique (borréliose et co-infections)

La réalité des symptômes est si vaste que seul le patient lui-même
pourra au final faire sa propre liste de tout ce qu'il expérimente et endure.
   
Les symptômes "classiques" de la maladie de Lyme juste après l'infection par morsure de tique sont : érythème migrant et symptômes grippaux.
 
Cependant, dans bien des cas de borréliose chronique la personne n'a aucun souvenir d'une morsure de tique, ni aucun souvenir d'un érythème migrant. La piqûre de tique ou autres insectes passe souvent inaperçue. L'érythème migrant n'est pas toujours vu et il n'est pas systématique, pas plus que les symptômes grippaux. Même présents, ils n'alertent pas la personne puisque celle-ci pense avoir une infection passagère.  De plus, l'infection a pu aussi passer par d'autres mode de transmission qui sont encore à investiguer (suspicion de transmission in utéro, par voie sexuelle, par don du sang,...).
 
"Moins de la moitié des patients atteints de Lyme se rappellent d’une morsure de tique ou développent une éruption érythémateuse  migrante  ("éruptions  concentriques").  En conséquence, beaucoup de patients continuent à ne pas être traités et  développent  des  symptômes  psychiatriques  et/ou neurologiques." 
(Extrait de la Brochure de l'ILADS adressée aux psychiatres, voir plus bas)
 
Une fois l'infection présente dans le corps, la bactérie va circuler et peut attaquer n'importe quel organe et n'importe quel système (digestif, nerveux, ...). Elle peut migrer très rapidement dans le corps, peut prendre une forme dormante pendant des mois ou des années et ressurgir ensuite. La personne peut expérimenter les mêmes symptômes qui vont et viennent, ou qui restent de façon chronique, ou bien des symptômes variés qui s'enchaînent, etc...
 

Les symptômes sont très différents et variables d'une personne à l'autre, d'une période à l'autre de la vie d'une même personne, et même d'un jour à l'autre ou au sein d'une même journée.

 

 

Il y a cependant des ASPECTS PARTICULIERS qui permettent de repérer la maladie dans sa forme chronique et ancienne, surtout lorsqu'il y a atteinte neurologique : Attention, tous ces aspects ne sont pas toujours présents.

 

  • Fatigue chronique, l'impression d'être toujours épuisé et que tout demande un effort (cette fatigue n'a rien à voir avec la fatigue saine qui suit un effort, c'est une fatigue d'épuisement général qui rend triste et vulnérable, qui mine le moral).
  • Infections diverses à répétition (bactériennes, virales, mycoses, parasites...) signe d'une faiblesse du système immunitaire
  • Multiplicité des problèmes de santé, sur le long terme
  • Les symptômes peuvent apparaître et disparaître, soudainement ou progressivement, selon les jours mais aussi au fil des heures dans une même journée
  • Douleurs migrantes : douleurs dans les articulations, les muscles, les tendons, les os...
  • Diverses inflammations à répétition : capsulite, bursite, tendinite, arthrite, colite, etc.
  • Troubles cognitifs (brouillard mental, difficulté à se concentrer, à réfléchir, à mémoriser, à suivre une conversation...) et/ou troubles neurologiques et/ou troubles inflammatoires
  • Troubles divers qui ne répondent pas ou très mal aux traitements classiques, présents de façon persistante ou de façon irrégulière : 
Troubles digestifs et/ou maux de tête violents et/ou douleurs diverses aigües qui ne lâchent pas sous anti-douleur et/ou allergies et intolérances diverses et/ou problèmes de peau (eczéma, psoriasis, urticaire, ...) et/ou troubles cardiaques et/ou trouble du foie, vertiges et nausées, etc
  • Difficulté à se mouvoir : raideurs, douleurs, faiblesse musculaires, difficulté à monter un escalier, ...
  • Le côté étrange et incompréhensible des symptômes
  • Le sentiment intérieur d'être parasité
  • Impression que l'on a perdu le contrôle de son corps, de son esprit, qu'on ne sait plus faire les choses les plus simples
  • Impression de "chaos" intérieur, et que l'on n'a plus la force de lutter
  • Impression d'être "hors de son corps", ou que le corps est "un étranger"
  • Impression d'être très âgé(e), de vivre au ralenti
  • Impression qu'on ne sait plus vraiment qui on est, que la vie est vécue par procuration
  • Le côté effrayant des symptômes, l'impression par moment que l'on devient fou
  • Envie de pleurer sans raison, chagrin et lourdeur intérieure, sans raison précise
  • Inefficacité totale de certains médicaments, remèdes ou traitements – ou au contraire des réactions excessives et chaotiques, souvent incompréhensibles, même à petite dose, même avec les médecines "douces"
  • Crises d'angoisse ou crises de panique qui vont et viennent sans raison, peurs très inhabituelles (peur de sortir de chez soi, de prendre les transports en commun, de se retrouver dans un lieu très fréquenté, ou un lieu clos, etc)
  • Sautes d'humeur, accès de colère, agacement, lassitude, sans raisons apparentes
  • Hypersensibilité constante ou variable aux appareils électro-magnétiques et aux ondes (wifi, téléphone portable, ...)
  • Hypersensibilité ou distorsion des 5 sens et de la perception de son corps : 
- ouïe (bourdonnements dans les oreilles, impression par moment que les sons sont trop forts ou déformés ou explosent dans la tête, acouphènes, impression d'avoir les oreilles bouchées ou une pression dans les oreilles, ...)
- vue (photophobie, hyper-sensibilité aux couleurs vives et mouvements, aux images à la télé, vue brouillée, floue, déformation de la perception des distances et perspectives, ...)
- goût (trop forts ou inhabituels)
- odorat (perception décuplée et persistante des odeurs ou odeurs fantômes, hyper sensibilité aux odeurs chimiques)
- toucher (on ne supporte plus rien qui touche la peau, ou bien on perd la sensibilité, ...)
- perte de sensation de certaines zones du corps, impression qu'un membre est insensible, endormi ou engourdi...
  • Intolérance à l'alcool, allergies soudaines et changeantes à certains aliments
  • Troubles du sommeil (manque ou excès), sommeil non récupérateur, désorientation la nuit si on se lève, ou le matin au réveil, parfois sueurs nocturnes très importantes (co-infection Babesia)
  • Froid glacé intérieur, dans certaines parties du corps ou dans tout le corps, impossible à réchauffer, parfois claquer des dents, grelotter, même couvert de plusieurs couvertures on ne se réchauffe pas
  • ou au contraire sensation de brûlure intérieure, dans certaines partie du corps ou dans tout le corps, brûlure dans le cerveau comme passé au chalumeau, brûlure de la peau comme si on posait un fer à repasser dessus
  • Palpitations cardiaques, tachycardie, impression que le cœur bat bizarrement ou ralenti au point de s'arrêter (bradycardie) ou au contraire va sortir de la poitrine, hypertension ou hypotension qui vont et viennent
  • Douleurs comme des coups de poignard, ou comme si les nerfs étaient tordus, vrillés, ou douleurs persistantes et constantes dans un endroit du corps, dans les pieds, les jambes, ou sensation que tout le corps a été comme battu
  • Impression d'avoir de l'électricité ou des fourmis dans le cerveau, ou dans d'autres parties du corps, engourdissements
  • Impression d'avoir "quelque chose qui grouille sous la peau" ou "des toiles d'araignées sous la peau"
  • "Paralysie de Bell"  : voir ce lien, rubrique "cause".

 

       

 

  • Relâchement ou tension de certains muscles du visages (déformant ponctuellement ou durablement le visage, souvent un seul côté), un oeil qui se ferme, la ou les paupières qui retombent sur l'oeil 
  • Douleurs de la mâchoire, douleur et/ou paralysie de la langue, trouble de la déglutition, du langage, de l'articulation
  • Paralysie des intestins (voir "Lyme bell's palsy of the gut" sur le net pour ceux qui parlent anglais) ou de la vessie
  • Envies très fréquentes et pressantes d'uriner, ne plus pouvoir se retenir 
  • Paralysie ou engourdissement de certains membres ou certains muscles, ponctuels ou sur plusieurs jours, semaines ou mois.
  • La texture de la peau change, elle devient fine comme du papier cigarette, ou au contraire épaisse et raide, etc.

 

L'intuition du patient peut aussi être déterminante :

le patient a souvent le sentiment d'avoir en lui quelque chose d'étranger qui a pris le contrôle de sa vie.

 

 

  LISTES DE SYMPTÔMES établies pas des associations  

 

 

 

 

  LISTES DE SYMPTÔMES établies pas des professionnels de santé  

 

 

Voir aussi :

 

  • Co-infection BABESIOSE :

lymeinfo - canlyme.com - wikipedia - Extrait d'un article du Dr Steven Harris - Infos très complètes du Dr James Schaller  

Manifestation cutanée de Babésia - tout le monde n'a pas ce type de manifestation

 

Rash de co-infection Bartonella  - attention tout le monde n'a pas ce type de rash

Informations en anglais sur Babesia, Bartonella, Lyme...

 


fatigue chronique, l'impression d'être toujours épuisé et que tout demande un effort (cette fatigue n'a rien à voir avec la fatigue saine qui suit un effort, c'est une fatigue d'épuisement général qui rend triste et vulnérable, qui mine le moral). 

multiplicité des problèmes de santé, sur le long terme 

troubles digestifs et/ou trouble neurologiques et/ou douleurs arthritiques et/ou maux de tête violents et/ou allergies diverses et/ou problèmes de peau (eczéma, urticaire, ...) et/ou troubles cardiaques

difficulté à se mouvoir (raideurs, douleurs, faiblesse musculaires, difficulté à monter un escalier,...) 
le côté étrange et incompréhensible des symptômes
le sentiment intérieur d'être parasité
impression que l'on a perdu le contrôle de son corps, de son esprit, de sa vie

impression que tout va mal, et que l'on n'a plus la force de lutter

impression d'être « hors de son corps », ou que le corps est « un étranger »

impression d'être très âgé(e), de vivre au ralenti

impression qu'on ne sait plus vraiment qui on est, que l'on ne peut plus participer réellement aux choses (comme si la vie était vécue par procuration)

le côté effrayant des symptômes, l'impression par moment que l'on devient fou, que l'on risque de finir à l'hôpital psychiatrique, que l'on risque de dire des choses qu'on ne contrôle pas.

envie de pleurer sans raison, chagrin et lourdeur intérieure, sans raison précise

inefficacité totale de certains médicaments, remèdes ou traitements – ou au contraire des réactions excessives et chaotiques, souvent incompréhensibles, même à petite dose, même avec les médecines "douces".

des crises d'angoisse ou crises de panique qui vont et viennent sans raison et provoquent un épuisement général

peur de sortir de chez soi, de prendre les transports en commun, de se retrouver dans un lieu public fréquenté

brouillard mental, difficulté à se concentrer, à réfléchir, à mémoriser, à suivre une conversation

sautes d'humeur, accès de colère, agacement, lassitude

co-infections variées (herpès, candidose, staphylocoques, ...)

problèmes de foie chroniques (et nombreux symptômes associés)

hyper-sensibilité constante ou variable à la lumière (photophobie), aux odeurs, aux sons, aux goûts, aux appareils électro-magnétiques et aux ondes (wifi, téléphone portable, ...)

bourdonnements dans les oreilles, ou impression par moment que les sons sont trop forts ou déformés (les voix des personnes par exemple) ou explosent dans la tête, acouphènes

intolérance à l'alcool, allergie soudaine à certains aliments

troubles du sommeil (manque ou excès), sommeil non récupérateur, sueurs nocturnes, froid glacé dans le corps

cauchemars et désorientation la nuit si on se lève, ou le matin au réveil

palpitations cardiaques, tachycardie, impression que le cœur bat bizarrement ou va s'arrêter (bradycardie) ou au contraire va sortir de la poitrine tant il bat fort

douleurs comme des coups de poignard, ou bien comme si les nerfs étaient tordus, vrillés

impression d'avoir de l'électricité ou des fourmis dans le cerveau, ou dans d'autres parties du corps

impression d'avoir "quelque chose qui grouille sous la peau" ou "des toiles d'araignées sous la peau"

vertiges et nausées

paralysie ou tension de certains muscles du visages (déformant ponctuellement le visage), paralysie des intestins (chercher Lyme bell's palsy of the gut sur le net pour ceux qui parlent anglais)

les symptômes peuvent apparaître et disparaître, soudainement ou progressivement, selon les jours mais aussi au fil des heures dans une même journée.

 Persistance des symptômes après traitement

 

Il existe plusieurs pistes pour expliquer le problème de la persistance des symptômes après traitement, les poussées inflammatoires persistantes après traitement, et les rechutes (reprise de la multiplication des bactéries). Il n'est pas possible de tout détailler ici, d'autant que nous n'en sommes qu'aux balbutiements de la recherche et que tout est encore à découvrir.

Cependant, les découvertes concernant les mutations de la bactérie qui lui permettent d'échapper au système immunitaire et aux traitement, ainsi qu'une étude scientifique prouvant que les résidus de bactéries mortes restent pathogènes pour l'organisme, en particulier pour le système nerveux permettent de mettre un terme définitif à la controverse à ce sujet.

Pour plus de détail, voir le document "Drainage et détoxification" (page "Se soigner" du site), pages 3 à 6 mais plus particulièrement page 4.  

Cette persistance des symptômes peut aussi provenir de co-infections non traitées (candidose chronique, parasites, etc...). Voir le document "Facteurs aggravants" (page "Se soigner").

 Lyme et troubles psychiques

 

Les infections et les parasites (co-infections de Lyme) touchent le cerveau et les intestins (notre 2e cerveau) et induisent des troubles psychiques. On le voit dans le cas de la maladie de Lyme mais aussi pour l'autisme et tous type de désordres psychiques qui semblent avoir pour cause première ou cause aggravante des troubles de la flore intestinale ou des infections persistantes à bas bruit. Voir par exemple cet article de Science et Vie (cliquer sur l'image pour agrandir), cet article du Dr Rueff, ou encore cette étude sur le lien en toxoplasmose et troubles psychiatriques (en anglais), résumé en français

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un document très utile a été édité par l'ILADS (International Lyme and Associated Disease Society), concernant les troubles psychiques causés par la maladie de Lyme. Il s'adresse aux psychiatres, mais peut intéresser toute personne.

Il peut être téléchargé en cliquant sur ce lien :  Brochure ILADS - Lyme et Psychiatrie

 

Voici quelques extaits :

 

Dans une étude publiée (Hajek et al, Am J Psychiatry 2002; 159 : 297-301),  un  tiers  des  patients  hospitalisés  en  psychiatrie présentaient  des  signes  d'infection  ancienne  au  spirochète  de Lyme,  la  Borrelia  burgdorferi."

 

Oui vous avez bien lu, un tiers des patients hospitalisés en psychiatrie souffriraient en fait de Borréliose ! Et ce chiffre ne prend pas en compte les centaines de milliers de personnes qui sont sous anxiolytiques et consultent des psychiatres en cabinet.

 

"Il  ne  faut  pas  passer  à  côté  de  ce diagnostic crucial. Les  patients  présentant  la  maladie  de  Lyme  en  phase  tardive peuvent  présenter  une  variété  de  problèmes  neurologiques  et psychiatriques, des plus légers au plus sévères. Ceux-ci incluent :


•  Des pertes de mémoire comprenant :
          - Déficience ou perte de la mémoire («brouillard cérébral»)
          - Dyslexie et problèmes d’aphasie nominale
          - Altération du traitement visuel / spatial (difficulté à retrouver des objets, tendance à se perdre)
          - Ralentissement du traitement de l’information
•  Psychoses
•  Troubles cardiaques
•  Comportements violents, irritabilité
•  Crises de démence, d’impulsions incontrôlées
•  Anxiété
•  Dépression  
•  Attaques de panique, fortes angoisses
•  Changements rapides d'humeur pouvant imiter une bipolarité (manie/dépression)
•  Troubles obsessionnels compulsifs (TOC)
•  Troubles du sommeil
•  Syndromes de troubles déficitaires de l’attention / avec hyperactivité  (TDA/TDAH)
•  Syndrome d’autisme"

 

"La  neuroborreliose  peut  imiter  pratiquement  tous  les  types d'encéphalopathie  ou  de  désordres  psychiatriques  et  elle  est souvent  comparée  à  la  neuro-syphilis.  Toutes  les  deux  sont provoquées  par  un  spirochète,  sont  multi-systémiques,  et peuvent  affecter  un  patient  sur  le  plan  neurologique,  en générant  des  dysfonctionnements  cognitifs  et  une  maladie psychiatrique  organique.  Ces  symptômes  peuvent  demeurer dormants pendant des années et ne se réveiller qu’au bout de plusieurs années."

 

On  ne  devrait  pas  s’appuyer  sur  des  analyses  de  sang  pour éliminer  l’éventualité d’une maladie de Lyme  lorsqu’il existe une présentation clinique significative. Le Docteur Robert Bransfield, un psychiatre spécialisé dans des causes infectieuses des maladies neuropsychiatriques, a mis au point un entretien clinique structuré pour  évaluer  les  patients  séronégatifs.  Consultez  le  site : www.mentalhealthandillness.com

 

L'ILADS est claire à ce sujet : une analyse de sang avec sérologie négative ne devrait pas servir à éliminer l'éventualité de Lyme LORSQU'IL EXISTE SUFFISAMMENT DE SYMPTOMES CLINIQUES pouvant indiquer cette infection. Or en France, non seulement on ne fait pas les analyses nécessaires (Western Blot), mais en plus, une sérélogie négative est considérée comme la "sacro-sainte vérité". Ainsi l'analyse biologique l'emporte sur la raison et le simple bon sens ! Au détriment des malades.

 

La maladie de Lyme  et  les autres  co-infections vectorielles à tiques :


•  Fatigue extrême  
•  Frissons, sueurs et rougeurs de la peau
•  Sueurs nocturnes
•  Arthralgies migrantes
•  Douleurs ou contractures musculaires
•  Perturbations du sommeil
•  Maux de tête très importants
•  Névralgies récurrentes
•  Tremblements, perte d’équilibre
•  Sensations d’engourdissement, de picotements, douleurs migrantes et souvent ressenties comme étranges
•  Troubles du nerf crânien
(Engourdissement  du  visage,  douleurs,  picotements,  paralysies, névrite  optique,  problèmes  de  déglutition,  déformation  de  l'odorat ou du goût) voir le sujet ci-après.

 
Les symptômes et  les désordres neurologiques  les plus graves liés à la maladie de Lyme en phase tardive : 

 
•  Démence progressive
•  Troubles cardiaques
•  Accidents vasculaires cérébraux
•  Syndrome d’ALS (Sclérose Latérale Amytrophique) (semblable à la maladie de Lou Gehrig)  
•  Syndrome de maladie de Guillain-Barré
•  Syndrome de sclérose en plaques
•  Syndrome de maladie de Parkinson
•  Autres troubles extrapyramidaux
•  Troubles ou perte  de la vision
 

Liste  de  contrôle  des  désordres  cognitifs  courants  dans  la maladie  de  Lyme  (Marian  Rissenberg,  Ph.D,  
neuropsychologie clinique)
 
L’altération  des  domaines  de  l'attention  et  des  fonctions exécutives  telles  que :  une  incapacité  à  maintenir  l’attention partielle ou soutenue, l’acuité et l’attention auditives et mentales, ainsi que la récupération de la mémoire peut affecter :


•  Les fonctions de mémoire (perte d’objets, rendez-vous manqués, répétition d’histoires)
•  Les fonctions du langage (hésitations dans la parole, interruptions dans la participation aux conversations)   
• Le traitement des informations visuelles ou spatiales (incapacité à retrouver les choses, tendance à se perdre, manque
d’organisation, troubles de la lecture, particulièrement pour le plaisir)
•  Analyse abstraite (difficultés à résoudre des problèmes, à prendre des décisions)
• Ralentissement de la vitesse d’exécution (les taches courantes prennent plus de temps, difficulté à suivre correctement les conversations).

 

Voici un site réalisé par une femme qui a souffert des symptômes psychiques de la borréliose

(en anglais, peut être traduit avec Google traduction) :  

 

Ladderbridges : A site dedicated to Lyme-induced Anxiety,

Depersonalization, Derealization, Education and Recovery

 

"At LadderBridges, my passion is to provide you with comprehensive information that helped me fully overcome chronic depersonalization, derealization, anxiety, agoraphobia, social phobia, electrosensitivity, and chemical sensitivity all stemming from a manifestation of late stage Neurological Lyme disease".

 

"A LadderBridges, ma passion est de vous fournir des informations complètes sur qui m'a aidée à surmonter entièrement la dépersonnalisation chronique, la déréalisation, l'anxiété, l'agoraphobie, la phobie sociale, l'électrosensibilité et la sensibilité  chimique provenant tous d'une manifestation du stade tardif de la maladie neurologique de Lyme".

 LES REACTIONS HERXHEIMER : important à connaître

 

Ces réactions ont été découvertes par les Dr Jarisch et Herxheimer. C'est en 1895 que le Dr Jarisch a pour la première fois observé cette réaction chez des patients atteints de syphilis (infection à spirochètes, comme la borréliose), lors du traitement.


Ces deux médecins ont découvert pourquoi le traitement des borrélioses peut amener des aggravations parfois très sérieuses des symptômes, et l'apparition de symptômes nouveaux.


Ces réactions se produisent lorsqu'une grande quantité de toxines sont relâchées dans le corps, lors d'un traitement antibiotique (ou traitement anti-infectieux) qui détruit les bactéries.


Lorsque ces bactéries meurent, elles relâchent une grande quantité d'endotoxines que le corps ne peut pas gérer. Cela se manifeste par des poussées de fièvre (note LSV : assez rare en fait), des frissons, des maux de têtes, des douleurs musculaires et une aggravation des lésions de la peau. L'intensité de la réaction reflète l'intensité de l'inflammation présente dans le corps.


Il existe d'autres exemples de ce type de réaction. Dans le cas du virus de la grippe par exemple : les symptômes sont dus aux toxines véhiculés par le virus.


La Borréliose est hautement associée aux réactions "Jarish-Herxheimer". Beaucoup des patients atteints de Borréliose ont ces réactions lorsqu'ils commencent à se soigner. Ces réactions sont appelées "Herx" pour simplifier le nom.


Plus les bactéries sont nombreuses, plus les "Herx" sont susceptibles d'être forts. Si le patient a 10 milliards de borrélies bugdorferi (une des bactéries qui cause la Borréliose), et que l'antibiotique en tue 5%, les "Herx" seront beaucoup plus forts que si le patient a 60 000 bactéries dont 10% sont tuées. Ces nombres sont arbitraires et ne servent qu'à illustrer le propos. Ainsi, plus il y a de bactéries dans le corps, et plus on les tue, plus les toxines seront libérées. La charge bactérienne peut expliquer pourquoi des patients ont des herx plus forts que d'autres. Au fil du traitement, les réactions d'Herxheimer baissent puisque la charge bactérienne diminue.


On a pu remarquer une périodicité des réactions. Celles-ci semblent se produire toutes les 4 semaines environ. Mais cela reste variable d'un patient à l'autre. Le modèle le plus court observé était de 7 jours, et le plus long était de 6 semaines.
Tous les patients de Borréliose n'ont pas des réactions Herxheimer. Mais si un Herx se produit, il est hautement significatif. Cliniquement, celui-ci nous indique que nous sommes sur la bonne voie.


Les réactions Herxheimer sont une confirmation du diagnostic clinique, à l'appui du diagnostic de laboratoire (résultat des tests).


Lorsque les réactions Herx apparaissent, il faut immédiatement stopper le traitement d'attaque, c'est à dire cesser de tuer la bactérie pour permettre au corps d'éliminer les toxines. Il faut alors soutenir le corps dans le processus d'élimination. Les patients qui ont voulu poursuivre l'antibiothérapie pendant les réactions Herx ont vu leur état se dégrader jusqu'à des niveaux tels que par la suite, ils n'ont jamais réussi à remonter la pente. Leur état restait déplorable. Il ne faut surtout pas forcer les choses.

 
La douceur et la patience sont les meilleurs alliés. Dans le cas de réactions Herx importante, il faut stopper (suspendre) le traitement de suite. Cela ne met absolument pas le patient en danger comme dans le cas d'infection au streptocoque ou staphylocoque qui se développent très rapidement. Par contre, le traitement devra être poursuivi sur une très longue durée.


Un des dispositifs classiques de Lyme Borreliosis est le changement. Les patients ont de bonnes journées et de mauvais jours, de bonnes ou de mauvaises semaines ou saisons, et de bonnes ou de mauvaises heures. On ne peut rien conclure à partir de l'observation de l'état au jour le jour. Une amélioration ne signifie nullement la guérison.


Stopper les antibiotiques (ou le traitement d'attaque naturel) lors d'un Herxheimer a habituellement comme conséquence une amélioration des symptômes en 3 jours, et définitivement en 6 jours. La clef est de commencer avec de doses faibles du traitement d'attaque, et d'augmenter les doses lentement. Dans les cas les plus graves on a observé quelques patients de Borreliosis qui ont eu besoin d'un mois environ pour sortir d'un Herx.


Deux autres réactions doivent être distinguées de la réaction du Jarisch-Herxheimer. Ce sont les effets secondaires des médicaments et les réactions allergiques. La plupart des patients savent cependant distinguer si les douleurs et réactions viennent d’une allergie ou d’un Herx.


La Borreliose peut causer des éruptions cutanées qui ressemblent aux réactions allergiques. La peau est l'un des organes ciblé de la borrelia Bugdorferi. Ainsi une grande variété d'éruptions sont vues chez les patients de Borreliosis. Il faut donc apprendre à distinguer une réaction allergique d'un Herxheimer.


Beaucoup de patients pensent être allergiques aux antibiotiques, alors qu'en fait ils expérimentent un Herxheimer. L’allergie multiples aux antibiotiques est un indice pour rechercher une Borréliose possible.


La Borréliose, comme la syphilis, peut imiter pratiquement n'importe quelle maladie, et causer pratiquement tous les symptômes. Ainsi, une réaction de Jarisch-Herxheimer peut être une détérioration de pratiquement n'importe quel symptôme. Sur le questionnaire de Lyme Borreliosis, il y a environ 100 symptômes. C’est une liste ouverte.


La triade classique des symptômes de la Borréliose est :

 

- fatigue-épuisement
- douleur musculo-squelettique (les articulations, muscles, dos, cou, mal de tête)
- changements cognitifs (perte de mémoire, concentration mentale diminuée, se rappeler avec difficulté ce que vous avez lu, désorientation, perte de forme, dépression). Ainsi, un Herxheimer inclut souvent une détérioration de ces symptômes classiques.


Parfois un Herx est une détérioration de tous les symptômes en même temps. Parfois un ou quelques symptômes seulement vont empirer, alors que d'autres sont inchangés.


La douleur musculo-squelettique, ou la douleur neurogène (produite par les nerfs) peut exiger la prise de médicament qui soulagent la douleur. Cependant cela ne doit en aucun cas servir à masquer les troubles et ainsi permettre de poursuivre les antibiotiques. Les antibiotiques doivent impérativement être stoppés en cas de réactions Herx.


La plupart des patients de Borréliose ont également la babésiose. Les symptômes de la babésiose sont identiques à la Borréliose, sauf que la babésia cause plus de sueurs et de fièvre. Les améliorations sont très nettes quand on traite les deux infections. La babésiose est également associée aux réactions de Jarisch-Herxheimer. Ne vous souciez pas de savoir quelle réaction est dû à quelle bactérie. Dans n'importe quelle maladie, il vaut toujours mieux traiter les causes fondamentales, par
opposition à la médecine de soulagement des symptômes. Dans le cas des borrélioses, il est impératif de traiter la borréliose elle-même, et non les symptômes et "maladies" provoqués par l'infection.


Toute le monde souhaite être normal et en bonne santé. Les patients de borréliose répondent que c'est quelque chose qui leur est inconnu. Mais il faut croire en la force de l'esprit pour guérir le corps, et garder le moral.


(Texte rédigé à partir d'un article écrit par un médecin)

 

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Les réactions Herxheimer peuvent prendre différentes formes :

 

  • TOXIQUE (comme un empoisonnement)

 

  • ALLERGIQUE et INFLAMMATOIRE  (réponse exacerbée du système immunitaire)

             avec possibles réactions auto-immunes (déséquilibre du système immunitaire)

 

Lien Wikipédia

 

Explications et symptômes d'une réaction Herxheimer sur le site Lyme Symptoms (en anglais)

 

Qu'est-ce qu'un "Herx" ?   Article d'un médecin spécialisé dans la maladie de Lyme

 

Une autre façon de voir les réactions Herxheimer : il peut s'agir aussi d'une réaction des parasites

>  voir cet article

 

D'après mon expérience et le retour des malades, le lien parasites / borréliose est une clé du traitement (voir les documents à la page Se soigner) et explique certains réactions herxheimer particulièrement fortes. Les réactions sont causées par les toxines mais aussi par les parasites. Cela explique la grande variété de symptômes et d'intensité. Il semble que les réactions des parasites donnent des symptômes beaucoup plus violents. Après le traitement des parasites (intestinaux) les réactions Herxheimer s'atténuent souvent nettement. Plus une personne a des réactions Herxheimer fortes et violentes, plus il faudra voir du côté des parasites intestinaux (et de la candidose) et traiter cela en priorité, en fonction des symptômes (même en cas d'analyses "négatives"). Car en copro-parasitologie, un résultat négatif ne signifie pas "il n'y a rien" mais uniquement "rien n'a été trouvé dans ce prélèvement précis".

 

 

Il est inutile de vouloir passer en force et provoquer des réactions Herxheimer en chaîne.
"Les tortues gagnent la course et non les lièvres."

 

 

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Dans son blog "Infectiously optimistic", Candice rappelle que "L'idée fausse largement répandue est que quand un patient est finalement diagnostiqué, il va recevoir un traitement approprié et se sentira nettement mieux."   Or en réalité, "lorsque les bactéries spirochètes (telles que Borrelia et syphilis) sont tuées, elles libèrent une charge massive de toxines dans le corps. Ces toxines sont connues comme « neurotoxines » et « endotoxines », ce qui en termes simples signifie qu'elles sont très toxiques pour le cerveau et les organes du patient. Cela peut causer  une multitude de symptômes, allant des crises d'épilepsie à des migraines, douleurs diffusées dans tout le corps , étourdissements, fièvres, frissons, problèmes de rythme cardiaque, et plus encore."

 

 

        IMPORTANT       

 

Le seul intérêt d'une réaction Herxheimer est qu'elle vient confirmer le diagnostic concernant une Borréliose. Comme le souligne le Dr Burrascano dans son "Guide" à l'attention des médecins :

 

"Un autre  facteur  très  important (pour établir le diagnostic) est  la présence  ou  l’absence de réaction de Jarisch Herxheimer qui se traduit, pendant le traitement, par un cycle typique de quatre semaines avec des accalmies  et  des  aggravations  en  dent  de  scie  et  qui  permet  une  amélioration  de  l’état  général  tout  au  long  de  la thérapie."  

 

Les réactions Herxheimer qui apparaissent lors du traitement sont en effet la preuve que nous avons bien affaire à une Borréliose. C'est, d'une certaine façon, la preuve que le traitement marche bien. Pour certaines personnes, plus il y a de réactions Herx, plus cela prouve que le traitement est efficace. Cela peut avoir un côté rassurant de "sentir" ce type de réaction puisque cela signifie que le traitement est en train de tuer les bactéries. Cependant, les réactions Herxheimer ne doivent en aucun cas être recherchées, bien au contraire. Ces réactions sont dues au fait qu'un trop grand nombre de toxines et neurotoxines sont libérées dans le corps (et principalement dans le sang). Cela sature le sang en toxines. Il s'agit donc d'un EMPOISONNEMENT du sang et potentiellement du cerveau, et non d'une réaction salutaire. Ces toxines sont dangereuses pour l'organisme, et peuvent toucher le système nerveux (neurotoxines). Elles fatiguent énormément le foie et les reins qui "encaissent le choc" et doivent redoubler d'effort pour pouvoir les éliminer. Cela déclenche le phénomène inflammatoire qui peut s'emballer jusqu'à des extrêmes. Cela créé un épuisement inutile au corps déjà bien éprouvé, et peut créer des dommages au niveau des organes et du cerveau.

 

Un traitement efficace et de qualité doit provoquer le moins de réactions Herxheimer possible (il faut ajuster le dosage et faire des pauses ajustées dans le traitement). Il doit être pris à doses personnalisées, alternant les principes actifs sur le très long terme, afin de permettre au corps de fonctionner de façon paisible, éliminant en continu les toxines et bactéries mortes, en évitant autant que possible les cascades inflammatoires.

 

Le traitement de la maladie de Lyme demande patience et persévérance.

 

 

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